Cette situation de dépendance médicamenteuse ne me convient pas, même si je dois reconnaître que mes crises sont de moins en moins douloureuses, mais toujours aussi fréquentes.
Concernant mon régime alimentaire, les Docteurs me disent qu’il n’est pas nécessaire de modifier mes habitudes, mais que si je le souhaite, il peut être intéressant que je repère les aliments précurseurs à mes crises pour en limiter leur consommation.
L’idée de devoir déverser à vie des anti-inflammatoires dans mon organisme pour limiter les effets de ma « maladie de Crohn » sans pouvoir agir concrètement pour améliorer la situation ne me convient pas.
Cela me fait penser à des pompiers aspergeant un feu avec un brumisateur sans songer à retirer le combustible sous les flammes.
Cette manière de procéder ne peut pas résoudre durablement la situation, mais tout au plus limiter la propagation de l’incendie dans mes intestins.